Dans la vente aux enchères publique, l’expert se distingue du commissaire-priseur dans le degré de connaissance de l’objet comme dans la médecine, le spécialiste se distingue du médecin généraliste. Si une vente courante peut se concevoir sans expert, son intervention paraît indispensable dans une vente aux enchères publiques de « spécialité ».
La nécessité du recours à un expert dépend cependant largement de la nature de l’objet. La peinture accompagnée d’un certificat d’authenticité ou répertoriée dans un catalogue raisonné peut plus facilement se passer de son intervention qu’une collection de monnaie, une céramique chinoise ou une pierre précieuse que l’analyse de l’expert – ou laboratoire d’expertise s’agissant des pierres précieuses - permettra de mieux mettre en valeur.
Il est à noter que des maisons de ventes ont vu leur responsabilité engagée pour n’avoir pas sollicité d’expert pour la vente d’œuvres ou d’objets de qualité qui se sont révélés faux.
Cf. « choix de l’expert »